Violoncelle : Astrig Siranossian/direction : Ustina Dubitsky et Jean-François Verdier.

CHOSTAKOVITCH : concerto pour violoncelle n°1 ;

Oeuvre mystère ;

CHOSTAKOVITCH : symphonie n°9.

“Ennemi du peuple”, contraint d’être le compositeur officiel du régime de Staline et victime permanente de la censure, Chostakovitch n’aura de cesse de se rire avec ruse du parti. Ceci malgré la peur qui ne le quitte plus, et avec raison, car il échappe de peu à la mort à la création des Symphonie n°9. Après avoir décrit l’invasion de la Russie par les nazis dans la Septième, les souffrances dues à la guerre dans la Huitième, il devait en effet célébrer la gloire de Staline dans la Neuvième… sauf qu’il a préféré dépeindre le bonheur des soldats qui rentraient enfin chez eux !

Il continue de se rire de Staline après sa mort, comme le prouve le Finale de son Concerto pour violoncelle, qui reprend une des mélodies favorites de Staline en la distordant de manière macabre.

Une façon de rappeler qu’il n’oublie pas les persécutions dont il fut la victime, et dont il témoigne dans ses Correspondances.

7 € la place – réservés aux adhérents de la Maison de Velotte.

20 places de disponibles.